Aller au contenu

 

Chaire de recherche sur le Québec contemporain

Le Québec vu du Mexique

Les échanges avant tout

Jusqu'ici, c'est essentiellement autour de grandes conférences que se sont articulées les activités de la Chaire d'études et de recherche sur le Québec contemporain. De l'enseignement en ingénierie au développement durable, en passant par le droit, la culture et la religion ou encore la diversité culturelle et les relations internationales de la province, aucun champ n'est laissé en plan. Les communications sont prononcées par des chercheurs sherbrookois et quelques autres professeurs invités qui se rendent directement à l'UANL.

Bien que le but visé par la chaire soit explicitement de nourrir une meilleure connaissance du Québec contemporain chez nos partenaires mexicains, il n'est pas question d'un processus à sens unique.

Carlos Medina de la Garza est directeur général des relations internationales à l'UANL. Depuis 1990, il est professeur d'immunologie et de microbiologie à la faculté de médecine et à l'hôpital universitaire de l'UANL.
Carlos Medina de la Garza est directeur général des relations internationales à  l'UANL. Depuis 1990, il est professeur d'immunologie et de microbiologie à  la faculté de médecine et à l'hôpital universitaire de l'UANL.

Comme le souligne Carlos Medina de la Garza, qui, de par son rôle de directeur général des relations internationales à l'UANL, voit aux aspects académiques et logistiques des activités de la chaire, c'est avant tout un système d'échanges que l'on a tenté de mettre sur pied. «Chaque conférence ne consiste pas seulement en une simple présentation, mais bien en un échange entre les professeurs des deux universités dans chaque champ d'études concerné, explique-t-il. Ils peuvent faire part de leur point de vue et de leur expérience par rapport au sujet et, si possible, trouver des domaines d'intérêts à cultiver, qui mèneront à des projets de recherche conjoints.»

De fait, c'est sur ce dernier aspect, celui du partenariat dans les études futures, que les coresponsables de la chaire misent, rappelant au passage que les étudiants et chercheurs des deux universités doivent eux aussi apporter leur contribution.

«Notre travail est de trouver des prétextes, reprend Mario Laforest. Nous amorçons des choses, mais c'est aux facultés et aux départements de les démarrer véritablement, pour confirmer les effets de notre partenariat.»